Tanger est pour nous la dernière escale africaine, située tout au nord du Maroc face au rocher de Gibraltar que l’on aperçoit dans une brume bleutée des remparts de la Kasbah.
Tour à tour phénicienne, romaine, arabe, portugaise, anglaise, espagnole et marocaine bien sûr avant d’acquérir un statut international et de servir de lieu de rendez vous à la diplomatie européenne, la ville aux multiples influences dévoile à tous les coins de rues, ses charmes arabo-andalous… Vivante et chaleureuse, à taille humaine aussi, on y vivrait bien !
Kessel, Paul Bowles, Paul Morand, William Burroughs l’ont fréquentée et décrite.
Eugène Delacroix et Henri Matisse l’ont peinte, se sont saoulés de sa lumière chaude.
La haute société internationale y séjourna dans de somptueuses villas au dessus de la mer…
Quant à nous, nous sommes comme des princes dans un dar de la Kasbah: Dar Sultan, où nous sommes mis aux petits oignons dans une décoration pleine de détails et de bons bouquins sur la ville. Pour une dernière escale, c’est le paradis, idéalement situé pour faire un tour dans les souks et faire nos derniers achats!
Site splendide, mais aussi particulièrement pentu… Or, notre Choupette manque de freins, c’est bien connu que rien n’arrête une 2CV, ni le sable, ni le vent…ni ses freins. Qui plus est, la rue de la Casbah est si raide que ce sera la seule que Choupette ne réussira pas à monter complètement ! Nous serons obligés de descendre précipitamment pour la pousser un peu… ce qui n’était encore jamais arrivé !
Avant de quitter le sol africain, nous passons chez le cireur de chaussures, ce n’est pas superflu!