Casablanca : à la recherche des hangars Latécoère

Un soir de mars 1919 à Montaudran, Monsieur Latécoère monte dans son avion, avec l’intention de gagner Casablanca depuis Toulouse, et d’ouvrir ainsi la route aérienne. Il emporte avec lui le journal du soir et un bouquet de violettes fraîchement cueillies.

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Quelques heures plus tard, il atterrit effectivement à Casa où il apporte au maréchal Lyautey et à son épouse, ébahis, les dernières nouvelles de Toulouse et le parfum des soirs de printemps de France, illustrant du même coup sa légendaire élégance.

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Aujourd’hui, maigre pêche pour nous à Casablanca, l’immense mégalopole, qui étend ses ramifications largement au delà de l’ancien aérodrome d’Anfa (où furent signés en 1943 les accords d’Anfa). Personne dans le quartier n’a entendu parler des hangars Latécoère ni de l’escale aéropostale.

Après bien des détours, nous trouvons l’aérodrome, désaffecté. Nous faisons tout de même une photo de la voiture devant les anciennes installations, tant il est vrai qu’on n’est vraiment mort que lorsqu’on ne survit plus dans le souvenir de personne !

Hangars de la Ligne à Casablanca dans les années 20

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Raid Aéropostale

Une famille en 2CV sur les traces des pilotes de l'Aéropostale, de Dakar à Toulouse puis en Amérique du Sud.